Y a-t-il vraiment plus de vols sur Souvret ?

Les réseaux sociaux constituent un merveilleux moyen de communication, mais attention, ils sont également utilisés pour colporter un sentiment personnel ou subjectif qui n'est pas nécessairement en accord avec la réalité des faits constatés ! La zone de police des Trieux tient à objectiver les faits ... Souvret n'est pas particulièrement visé !

La zone de police des Trieux tient à informer objectivement la population concernant les faits de cambriolages ou de dégradations qui font l'objet de dénonciations sur les réseaux sociaux et répercutés dans la presse.

Le nombre de cambriolages dans les habitations sur le territoire de la zone de police (Courcelles et Fontaine l'Evêque) est globalement en baisse depuis 2012 où nous avons constaté 764 vols contre 689 en 2015. Malgré une nette diminution en 2014 avec 621 vols, les constats ont baissé de près de 10 % en 4 ans. L'analyse des chiffres du premier semestre 2016, démontre une stagnation du nombre de VQH entre 2015 et 2016.

De manière plus particulière, entre le 01/09/16 et le 23/12/16, la zone de police a constaté 85 VQH sur la commune de Courcelles en presque 4 mois. Au vu des statistique, 21 VQH ont été constatés sur l'entité de Souvret, soit 25%, ce qui n'est pas inhabituel. Par contre, durant cette dernière semaine, 4 nouveaux faits ont été constatés. Le personnel est sensibilisé, les passages sont assurés et se font de manière intensive.

En ce qui concerne les dégradations de véhicule, ce sont 42 faits sur la commune de Courcelles, dont 12 sur l'entité de Souvret, ce qui représente un pourcentage similaire par rapport aux VQH. Le dernier fait à Souvret date du 18 novembre.

Si le nombre de faits de VQH ne semble pas augmenter de manière significative, l'écho qui est fait de chaque vol sur les réseaux sociaux amplifie l'impression d'augmentation et contribue à créer un sentiment subjectif d'insécurité, ce qui va à l'encontre des faits constatés ... « L'internet fait du monde un village planétaire », tout ce qui arrive à l'un, touche forcément les autres, mais ne reflète que rarement la réalité.