Poursuites judiciaires à l’encontre d’auteur(s) d’alerte à la bombe

Les trois alertes à la bombe qui ont eu lieu à Namur ces derniers jours, respectivement au Palais de Justice le vendredi 20 novembre, à la Gare de Namur le vendredi 27 novembre et à l'école Félicien Rops de Namur ce lundi 30 ont particulièrement monopolisé les services de police et de secours.

De lourdes procédures d'évacuation et de fouille, engageant de gros moyens matériels et humains, doivent en effet être immédiatement mises en place lors de ce type d'alerte. Vu l'actualité de ces dernières semaines en matière de terrorisme, l'impact émotionnel de ce type d'événement est également important auprès de la population. Fort heureusement, ces trois alertes se sont avérées négatives.

Le Parquet de Namur tient dès lors à rappeler que, vu le grave trouble social occasionné, des moyens d'enquête ont été engagés dès la première alerte pour identifier le(s) auteur(s) de ces faits (« Fausses menaces » art. 328 du Code pénal) et qu'il(s) fera(ont) l'objet de poursuites judiciaires.

La peine d'emprisonnement encourue est de 3 mois à 2 ans, assortie d'une amende pouvant aller jusqu'à 1800€.

Vu l'effectif opérationnel déployé lors de ces interventions et monopolisé au détriment de la sécurité des citoyens, la Zone de Police se réserve le droit de se constituer partie civile dans le cadre de ces poursuites judiciaires.

L'auteur de ce type de faits s'expose par ailleurs à des poursuites civiles pour réparer, financièrement, le dommage occasionné à des tiers par sa faute.

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