Formation « Street respect » : Formation relative au harcèlement de rue. Visite du Secrétaire d’Etat à l’Egalité des genres, à l’Egalité des chances et à la Diversité Marie-Colline Leroy le 19/10/2023 à 10.45 hrs. »

En 2021 et 2022 pas de moins de 170 policiers de notre zone de police Bruxelles-Ouest ont suivi la formation harcèlement de rue. Il s’agit du personnel de première ligne càd Territorialité, Intervention, Bikers et Tecov. En 2023, 2 sessions supplémentaires seront organisées (17/10 et 19/10/2023) ce qui fera 230 policiers formés en la matière. 

De gauche à droite : chef de corps - Luc Ysebaert, secrétaire d’état - Marie-Colline Leroy, ASBL Touche Pas A Ma Pote - Béa Ercolini.

Notre zone de police accorde une très grande importance aux problématiques telles que le harcèlement de rue mais également, de manière moins restrictive à toute forme de discrimination. 

Si d’une part, la formation « street respect » nous a permis de sensibiliser nos policiers aux problèmes de « harcèlement »  de rue, nous voulons également mettre l’accent sur le respect et l’écoute de nos policiers envers toute forme de harcèlement ou de discrimination. 

D’autre part, il entre dans les priorités de la zone de police de travailler sur l’accueil des victimes, quelles qu’elles soient et l’obligation, pour notre personnel d’acter les plaintes de ces dernières. 

La formation « Street Respect » a été mise en place par la zone de police en collaboration avec l’ASBL Touche pas à ma pote. 

La formation consiste en plusieurs modules : 

Module 1 : Prise de connaissance immédiate du phénomène de harcèlement de rue et mises en situations avec des acteurs. 

Module 2 : Cours théoriques illustrant à la fois les aspects légaux du sexisme. 

Module 3 : Focus sur l’encodage de la plainte. 

Module 4 : Accueil des victimes. 

 

La Secrétaire d'Etat à l'Egalité des chances, Marie-Colline Leroy, qui a assisté à la formation, remercie la zone de police Bruxelles-Ouest et ses policiers pour leur engagement :" La formation était très intéressante. Elle a abordé, entre autres, la loi sur le sexisme, l'importance de reconnaître les victimes, la nécessité de disposer des moyens matériels pour agir, l'aspect humain, tout y était. En collaboration avec les services de police, nous voulons nous assurer que la responsabilité reste toujours chez les auteurs et que les victimes se sentent entendues et que les femmes se sentent en sécurité, où qu'elles se trouvent, à tout moment de la journée ou de la nuit."  

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