Kiba, le goldendoodle de la Police Bruxelles-Ouest.

Je m'appelle Kiba, un goldendoodle fier et engagé, et je prends la plume – ou plutôt la patte – pour partager avec vous mon aventure depuis mon arrivée dans la zone de police Bruxelles-Ouest en juin 2023, à l'âge de 3 mois.

Kiba

Lorsque ma maîtresse, Barbara, cheffe du service Famille&Moeurs, m'a vu pour la première fois dans un élevage en Flandre, j'étais avec mes frères et sœurs. A ce moment-là, elle hésitait entre mon frère plus mignon et moi. Par chance, mon charme a opéré, et j'ai conquis le cœur de Barbara, devenant ainsi un membre à part entière de notre zone de police. 

Mon rôle est clairement défini : accompagner les victimes les plus fragilisées, notamment en matière de mœurs ou de violences conjugales, lors des auditions parfois difficiles. De plus, j'ai pour mission d'améliorer le bien-être au service Famille&Moeurs. Dès les premiers jours, j'ai rencontré toute l'équipe lors d'un teambuilding, et semble-t-il, j'ai fait l'unanimité. Depuis, je suis le rythme de travail de ma maîtresse et je la rejoins au bureau, allant même jusqu'au parquet de Bruxelles. Toutefois, il est essentiel pour moi de rester un chien familial, pratiquant le télétravail et prenant des vacances, car comme le dit Barbara, je dois "être" et non "faire". 

Lors de mes journées au bureau, je reste calme et je dors beaucoup. Cependant, dès que je repère un enfant, je m'approche doucement pour l'apaiser, que ce soit avant son audition ou en attendant qu'un de ses parents soit auditionné. L'espace apaisant nouvellement créé pour les auditions délicates, baptisé Eva en même temps que mon arrivée, est un ajout précieux. Ainsi, depuis quelques mois, Eva et Kiba sont les acteurs incontournables au service Famille&Moeurs de la zone de police. 
Mais ne vous méprenez pas, ma vie ne se résume pas à dormir et à apprécier les caresses ! Depuis mon adoption, je suis assidu au dressage toutes les semaines pour parfaire mon éducation. Mon apprentissage se fait sans friandises, mais plutôt par la caresse et le renforcement positif. Si j'aboie, les félicitations pleuvent quand j'arrête. Je réponds avec fierté aux ordres classiques, bien que ma maîtresse insiste sur le fait que mon véritable travail est de me faire caresser. J’adore ça ! 
Il me reste encore à apprendre à répondre à une demande pour me rendre automatiquement chez une victime. Même si je le fais spontanément, connaître le mot de rappel peut s'avérer utile en cas de distraction. 

Un secret que je vous confie : bientôt, les enfants que j'assiste recevront une photo de nous deux grâce à notre nouvel appareil polaroid. Cela me rend heureux, car j'espère que cette image apportera un sourire sur leur visage en quittant le commissariat, faisant momentanément oublier la raison de leur venue. 
J'ai hâte de continuer à aider les plus fragilisés et surtout de vous rencontrer !