L'assistance aux victimes

Le service d’assistance policière aux victimes assure une prise en charge psychosociale de toute personne ayant subi un dommage matériel, physique et / ou moral.

Ce service est gratuit. Les entretiens sont confidentiels et peuvent se dérouler au bureau ou à domicile.

Vous pouvez rencontrer un de nos collaborateurs spécialisés chaque jour de la semaine. Il est toutefois préférable de fixer un rendez-vous.

aide aux victimes

Le SAPV est un service de première ligne, qui intervient rapidement après les faits. Il propose donc un suivi à court terme et oriente les personnes vers des services spécialisés si nécessaire.

Le service s’adresse aux victimes, proches ou témoins : 

  • d’acte de violence ou de toute infraction ;
  • d’évènement traumatisant ;
  • d’accident de la route ;
  • d’une situation familiale ou sociale problématique ;
  • de violence conjugale ;

Le service peut, pour vous et vos proches, dans ces moments particulièrement délicats, vous proposer :

  • un accueil, un lieu et un espace d’écoute, de soutien ;
  • une première assistance où la personne peut exprimer ses émotions, ses angoisses et besoins dans un milieu sécurisant ;
  • une information adaptée à la situation ;
  • une aide pratique : accompagnent lors de démarches, aide administrative, … ;
  • une orientation vers des services spécialisés correspondants à vos besoins ;
  • un relais entre la victime et le policer, par la préparation et l’accompagnent lors de l’audition ou une confrontation.

Le SAPV dispense  des séances de sensibilisation ou de formation au profit du personnel dans les matières spécifiques en lien  à d’assistance aux victimes.

Dans un cadre de travail structurel, le SAPV :

  • développe et entretient un partenariat durable avec les partenaires locaux et supra-locaux actifs dans le secteur psycho-médico-social et le secteur judiciaire
  • représente la zone de police dans des manifestations à caractère psychosocial en lien avec ses missions auprès des victimes ;
  • participe à diverses plateformes de concertation tant au niveau local, arrondissement judiciaire, niveau régional, niveau fédéral, … (ex : plate-forme violences conjugales, coordinations sociales dans les communes, forum national de l’aide aux victimes, …) ;
  • participe au Conseil d’arrondissement pour une politique en faveur des victimes et s’engage dans les projets développés au sein des organes de concertation